L’innattendu

Les rencontres se font parfois de façon totalement inespérées. Et ce sont souvent des bijoux …

Soir de sortie, j’organise un apéro rencontre où se mêlent libertins et artistes, dans un bar que je connais bien, mon QG.

Deux jours avant, un amant qui devait être là ce soir, avec qui je devais passer la nuit, m’a sans ménagement évincée de sa vie. Ce sont des choses qui arrivent. Le moral n’est pas au top, ce n’est jamais agréable d’être « larguée » d’aussi brutale manière.

Mais la soirée promet d’être belle, riche d’échanges et de rires, et des amis sont présents, alors je décide de profiter simplement du moment et de ne pas me poser de questions.

Il est là, vient boire un verre avec moi et parler de projets artistiques, de cet art qui nous est commun, la photographie.

Nous discutons, rions, partageons des anecdotes, nous trouvons des connaissances communes (diable, que le monde est petit), pendant que j’accueille les convives et les dirige vers l’espace qui nous est réservé.

Il doit repartir, je dois rejoindre l’assemblée, et alors que je lui souris pour lui dire au revoir, et lui dire tout le plaisir que notre discussion m’a procurée … il m’embrasse. En fait, il m’embrase … ses lèvres douces et chaudes, le goût du vin sucré qu’il a bu sur ma langue … frissons

« Je me demandais quel goût avait cette bouche » me dit il, sourire aux lèvres. Troublée, je pirouette par un « tout ça pour goûter mon cocktail », l’humour comme protection.

C’était un joli intermède, une bouffée de fraicheur qui m’a remonté le moral, et c’est avec un grand sourire que je rejoins mes convives alors qu’il s’éloigne.

Un peu plus tard, en consultant mes messages pour vérifier que personne ne s’est perdu ou n’a décommandé, je vois le texto qu’il m’a envoyé peu après être parti. « Si ça te tente que nous finissions la soirée ensemble … » ces quelques mots font monter la chaleur … l’inattendu, le spontané … je dis oui !

Il est occupé, je suis hôtesse, mais il me rejoint en fin de soirée, le regard presque aussi pétillant que mon sourire de le voir arriver.

J’ai loué pour questions pratiques un petit appartement pour la nuit, et après les au revoir aux derniers irréductibles encore présents, nous prenons le chemin qui ne dure que quelques minutes, pour nous retrouver tous les deux.

Le canapé nous accueille, et nos bouches reprennent cette conversation qu’elles avaient engagée.

Ses mains me découvrent, il fait de plus en plus chaud ; son parcours est facilité par cette robe légère que je porte, lui livrant un accès aisé à mon sexe, qu’il découvre trempé de désir. La culotte ne le gêne pas, au contraire, il en joue, ses doigts s’insinuant en moi à travers le tissu, exacerbant les sensations, ajoutant de la texture, de la matière, à ses mouvements.

Je m’assoie sur lui, enlève la robe qui me devient de trop, mes seins jaillissant libérés. « Moi qui aime les belles poitrines … » et oui, il les aime, les malaxe, les pince, les mange, m’excitant encore plus.

Je lui enlève sa chemise, j’aime le contact de sa peau brûlante.

Les caresses se font plus intimes encore, ses doigts qui me découvrent, ma bouche qui l’avale … « tourne toi, je veux voir ton cul »

Mutine, je lui présente mon séant, roule des fesses sous ses yeux gourmands, le sourire aux lèvres.

« Raconte moi un de tes fantasmes » me dit il … je ris, car je ne fonctionne pas aux fantasmes, mais aux envies de l’instant. « Comment fais tu alors quand tu te caresses, seule? »

« Je réveille les souvenirs … d’hommes … de femmes … de mains … de bouches … de queues … de chattes … de langues … de chaleur … d’odeurs … « 

Cette énumération, entrecoupée de baisers, a un effet immédiat sur nous deux … frénétiques, on se cherche … je me tourne encore, mes fesses qui se balancent, qui l’appellent … j’ai envie de le sentir en moi

C’est fort, puissant, la tête dans le coussin du canapé, j’accompagne ses va et vient en rythme, fort, doucement, au bord, profond …

Ca monte très vite, pour moi comme pour lui … c’est si bon de vivre l’instant présent sans se poser de questions, prendre et donner du plaisir par cette belle nuit

En nage, n’y tenant plus, je crie dans le premier tissu qui me passe par la bouche, étouffant un peu le bruit, juste assez pour l’entendre jouir aussi.

Je ris … ça me fait toujours cet effet quand c’est bon … une décharge d’énergie qui doit sortir.

L’innatendu … un moment hors du temps que l’univers nous envoie alors qu’on ne s’y attend pas … un cadeau précieux qui vient s’ajouter aux beaux souvenirs … qui sait s’il y en aura d’autres ?

Premières – Partie I

Il est celui à qui je fais vivre des premières … terriblement excitant de savoir que personne avant n’avait osé ou juste voulu lui donner ces plaisirs.

La première fois que nous nous étions rencontrés, c’était une évidence. Une alchimie des peaux et des regards, une reconnaissance dans l’autre de quelque chose qui nous manquait.

La tendresse et la douceur, l’attention et le désir.

Nous nous étions rencontrés par hasard, premiers échanges de messages via une application, premières confidences et une envie certaine de se rencontrer.

Il partait le lendemain, pour une autre ville une autre vie, mais cela n’avait pas beaucoup d’importance.

Nous avons dîné, discuté, éclaté de rire, et aucune envie de se séparer ainsi. Jusqu’à la dernière minute, nous étions indécis, un peu intimidés je crois, par cette connivence aussi immédiate que surprenante. Au moment de se dire au revoir, ce baiser échangé a totalement changé la donne. Nos corps se répondaient, et nous étions presque obligés par ce désir de pousser notre découverte encore plus loin.

Rentrés chez moi, c’est avec lenteur mais fièvre, que nous avons découvert nos corps. Baisers, caresses, souffles, impossible de se décoller.

Généreux l’un comme l’autre, ce fut à celui qui serait le premier à donner du plaisir. Il prit la main, première manche.

Sa langue agile, sa barbe douce, ses mains sur mes hanches, il me dévorait le sexe comme une gourmandise. Passant partout, n’oubliant aucun millimètre, titillant et aspirant mon clito gonflé, il prit son temps, s’arrêtant parfois pour me regarder, les yeux brillants, reprenant, alternant le rythme : grands coups de langue lents suivis de petits coups rapides et précis, menant la danse me portant de plus en plus haut, m’arrachant des grognements et des soupirs, exacerbant mon impatience. Ma main sur sa tête hésitait entre caresses, pression pour qu’il aille plus vite, envie qu’il ne s’arrête jamais.

Traversée par un éclair fulgurant, j’explosais de plaisir entre ses lèvres qui ne lâchaient rien, vibrante de la pointe des orteils à la peau du crâne.

Il me prit dans ses bras, heureux, sentant encore mes tremblements, qui mirent du temps à passer. Je le pris dans mes bras, heureuse, le caressant, le remerciant de ce qu’il m’avait donné.

Je repris la main, deuxième manche.

Descendant vers son sexe, en ponctuant mon parcours de baisers sur son torse, je le goûtais du bout de la langue. En douceur, curieuse, attentive à ses réactions. Je le sentais d’un coup crispé, pas à l’aise, mais avec l’envie de me laisser faire. Alors, le regardant, je le pris en bouche. Lentement, doucement, explorant sa peau si tendre, le gland humide, prenant mon temps, descendant vers ses bourses douces, la langue passant de l’une à l’autre pour en découvrir les contours, la densité. Les prendre entre mes lèvres, délicatement, les faire rouler dans la bouche chacune leur tour, puis remonter la hampe de toute la langue.

Lorsque je pris son sexe en bouche, je le sentis se tendre, non pas de plaisir mais d’appréhension. Mais la douceur de mes lèvres et de ma langue, allant toujours aussi lentement, le détendirent d’un coup, et il commença à gémir. Son sexe grossissait dans ma bouche, son corps se relâchait, son bassin bougeait d’avant en arrière, comme s’il hésitait à sortir ou rester dans ce cocon chaud et doux. Je continuais ainsi toujours en prenant mon temps, en prenant son temps, suivant le rythme de ses hanches et de ses soupirs et de ses « oh que c’est bon » … cela dura un temps infini, son plaisir à recevoir excitant mon désir de donner, son corps parcouru de frissons et de petites décharges me donnant encore plus envie.

Au bord de la jouissance, il me demanda d’arrêter. Me regardant perdu en me disant « on ne m’avais jamais sucé comme ça, dieu que c’est bon ! C’est doux et fort … mon dieu ! »

Sourire … et une certaine fierté de lui avoir fait découvrir avec quel plaisir cela peut être fait et reçu.

Nous nous embrassâmes encore, longtemps, corps collés, mains partout, et le désir montait encore. Les yeux dans les yeux, il me pénétra doucement, nous soupirs se mélangeant à nos souffles ; décharge quand il me remplit de son sexe, basculant son bassin pour aller le plus loin possible ; peau qui s’électrise quand il va et vient lentement, mais avec force ; corps qui ondulent quand le rythme s’accélère, toujours nos regards vissés.

Je l’accueillis au fonds de moi, quand le rythme devint danse rapide, quand son poids sur moi rendit le mouvement encore plus ample et plus profond.

Notre jouissance jaillit de concert. Pantelants, éblouis, épuisés, nous restâmes un moment dans les bras l’un de l’autre, caressants, murmurant des « dieu que c’est bon » et moi riant de plaisir.

Il devait partir. Mais nous savions que, peu importait le quand ou le comment, nous nous reverrions, pour le plaisir de se revoir mais aussi de se découvrir encore …

Note : 1 sur 5.

PNE … concours de littérature érotique

Je vais vous proposer aujourd’hui un texte, brut, tel qu’il a été envoyé aux organisateurs d’un prix hors des sentiers battus auquel j’ai eu le grand honneur et la grande joie de participer. [ce texte sera probablement remanié plus tard, avec un peu plus de temps pour peaufiner]

Le PNE, ou Prix de la Nouvelle Érotique, est un concours lancé par une association, les Avocats du Diable, qui a à cœur de renouer le lien entre littérature et érotisme, via ce concours et également une résidence d’écriture.

Atypique, fou, il défie le règles habituelles des concours.

En effet, il se déroule en une nuit blanche, celle du passage à l’heure d’hiver, en Octobre. Les inscrits, qui ont dû montrer patte blanche et prouver à la fois leur enthousiasme et leur capacité à y participer, ont quelques contraintes un peu « étranges » : la nouvelle devra être écrite entre minuit et 7 heures (nouvelle heure), avoir un maximum de 20 000 signes, et comporte deux contraintes, un contexte imposé et le mot de la fin (pour également garantir qu’elle est totalement inédite, les contraintes n’étant envoyées qu’à 23h59).

Fou direz vous ? Oui, totalement, mais c’est dans la folie que les choses prennent souvent du sens, que les esprits s’échauffent, et peuvent donner le meilleur comme le pire d’eux mêmes.

300 inscrits pour cette saison 3. Des novices, comme moi, des auteurs plus chevronnés, des passionnés en tout cas, réunis pour une nuit blanche de mots et de luxure littéraire …

Une page vierge à remplir d’idées, de ressentis, de plaisirs connus ou totalement imaginés. Un challenge pour tout un chacun.

234 nouvelles ont été reçues. Je n’aime pas trop ramener les choses aux chiffres mais celui ci est édifiant : 78% de retous. Plus des 3/4 des participants ont tenu le choc et ont défié la nuit, le sommeil, la fatigue, les trous, les idées foireuses, et sont venus au bout de la nuit déposer leurs tripes dans la boîte mail du prix, avant l’heure fatidique.

Pour ma part, la nuit fut longue mais magique. Dès lecture des contraintes, les idées ont fusé, dans tous les sens, une trame s’est vite dégagée, comme celle qui me parlait le plus, me correspondait et surtout me permettait d’exprimer certaines choses.

Pour les contraintes : le thème cette année était un « Dîner de Cons », et le mot de la fin « commode » … chacun l’interprète comme il le souhaite, et l’on sait qu’il y en a des interprétations possibles … mais je vous livre ici la mienne.

(oh, et pour l’anecdote, tous les personnages existent bel et bien ; ce sont des amis, que je me suis amusée à croquer et intégrer dans l’histoire, en tentant de respecter leurs personnalités)

 

VOISIN/VOISINE

 

Il se frotte les mains ce soir, amusé par la petite soirée qu’il a organisée, et curieux de voir si elle sera aussi surprenante qu’il l’espère …

L’idée lui trotte dans la tête depuis un moment, depuis qu’il a aperçu sa jolie voisine, une magnifique rousse qui lui tend le pantalon dès qu’il la croise. Putain qu’elle est excitante, avec sa peau laiteuse constellée de tâches de rousseurs, ses cheveux roux, ce cul qui se balance quand il la suit du regard. Sa voix le fait tout autant bander, douce, un peu rauque. Une vraie bombe qu’il rêve de baiser et faire crier.

Oui mais voilà, c’est une petite bourgeoise coincée qu’aucune de ses tentatives subtiles n’a ne serait-ce que fait sourciller. Pas même la fois où il s’est malencontreusement trouvé nu sous sa serviette sur le palier … elle a aimablement appelé la gardienne pour apporter le double des clés qu’il y laisse.

Alors, cette invitation, c’est sa dernière chance, après ça il abandonne, trop compliqué malgré son envie d’elle.

 

Il a invité E et M, un couple de libertins qu’il apprécie particulièrement pour leur esprit et leurs appétits. Et bien sûr sa complice de tous les bons coups, D. Tous ont bien entendu dit oui avec enthousiasme à l’idée de cette opération « Conversion». Un tel jeu ne pouvait que les exciter.

Un dernier coup d’œil à la table, tout est en ordre, le champagne au frais et le repas livré par le traiteur du coin. Parfait. Un dernier coup d’oeil au miroir, regard brillant sourire carnassier en place. Il est prêt.

 

Ils sont les premier à arriver, J (bordel rien que son prénom fait salope) et S, lui en costume sans cravate, elle dans une petite robe noire simple, au décolleté sage, mais dont la coupe met en avant ses seins opulents et sa croupe rebondie. Voilà … il bande déjà. La soirée va être longue. Pourvu que …

Il les conduit dans le salon, les mets à l’aise, mais le décor a de quoi les surprendre : si l’entrée est sobre, le salon est décoré dans un pur style baroque moderne, murs et sols clairs ponctués de motifs arabesques, fauteuils mélangeant l’acier au velours, un lustre rococo gigantesque en verre rouge … un décor de bordel futuriste qui en laisse plus d’un bouche bée !

 

Le temps d’échanger quelques mots, et D sonne à la porte. Ah cette femme c’est un tourbillon d’énergie et de vice qu’il adore. Sa mèche rebelle au-dessus de son regard de braise, ses lèvres au sourire gourmand, son corps prêt à toutes les luxures, elle est la parfaite « partner in crime ».

  • Tu es prêt pour le show mon chou ? lui susurre-t-elle à l’oreille. Elle regarde par-dessus son épaule. Tu as raison, elle est sacrément bonne cette petite ; lui est pas mal non plus. Dis, je peux m’en occuper ?
  • Tout ce que tu veux ma belle ! Mais seulement si je la baise elle !

Elle éclate de rire et se dirige vers eux en se présentant. Elle observe le chignon serré duquel dépassent quelques mèches rousses, la robe sage, puis le détaille lui, son air gamin et sa barbe broussailleuse. Elle se mord la lèvre, il est vraiment mignon …

 

Arrivent les autres, M est l’élégance incarnée, comme d’habitude, E sublime dans un fourreau noir qui ne cache rien de ses formes sublimes mais reste sobre, comme convenu. Il ne faudrait pas effrayer les agneaux dans l’antre des loups !

 

Première bouteille de champagne, premiers échanges, il apprend qu’elle est décoratrice, et lui demande son avis sur sa déco. Il s’est approché d’elle, à la frôler, et son parfum lui chatouille les narines et la queue. Mugler, pas Angel mais approchant … entêtant, comme ses lèvres qui goûtent le champagne et qu’il voudrait embrasser à pleine bouche, faire baver son rouge à lèvres … humm sentir cette bouche, quel rêve ce serait … lui défaire ce chignon austère, attraper d’une main ses cheveux roux et lui enfoncer sa queue dans la gorge, la sentir pomper …

Il se secoue, n’a même pas entendu ce qu’elle a dit sur sa déco mais s’en fout complètement. D le regarde amusée, elle lit en lui comme un livre ouvert, et un coup d’œil à son pantalon la fait sourire franchement.

La conversation s’engage entre les convives. E et ses bons mots, qui lance des jeux de mots tournant en salace, M discret mais souriant, qui lui caresse le dos, les jambes, la nuque.

Bien … l’ambiance se met en place. Les deux tourtereaux se détendent petit à petit, l’alcool fait effet. Bien. Peut-être qu’il va avoir ce qu’il veut ce soir.

 

Il approche sa bouche de l’oreille de J et lui dit « tu pourrais m’aider à la cuisine ? » Elle sursaute un peu de le voir si près mais dit oui, et le suit.

  • Le traiteur a préparé des plateaux, j’ai pensé qu’un petit buffet serait plus agréable.
  • Oui, vous … heu tu as raison Christian, c’est plus convivial

Il l’a sent rougir de ce tutoiement. Bien. Il prépare les plats et profite de chaque occasion pour la toucher, l’effleurer en passant, la coller quand il passe derrière elle … elle le rends fou, il ne va pas tenir la soirée comme ça … il imagine, là tout de suite, la plier sur la table de la cuisine, lui remonter la robe pour découvrir son cul et la prendre … il imagine sa chatte trempée, son sexe qui aspire sa queue alors qu’il s’enfonce, ses petits cris quand il commence à la pilonner … un « hummmm » lui échappe devant cette vision, un frôlement plus appuyé et il la sent se raidir … merde il s’est laissé avoir !!! Vite rattraper le coup !

Il tousse, s’excuse et lui dit qu’il revient, qu’il doit vérifier quelque chose.

Son regard attrape celui d’E et d’un signe de tête lui demande de le suivre discrètement.

Dans la salle de bains, il la plaque contre le mur et lui prends la bouche avec voracité.

  • Alors, elle te fait bander à ce point ? Hummmm mais tu es raide comme la justice toi !
  • Oh tais-toi et aide moi … tu sais si bien y faire !
  • Flatteur ! dit-elle en riant, et elle se baisse pour attraper sa queue et la sucer avec application

Oh que c’est bon ! Elle est réellement douée ! Sa langue qui le titille, ses mains qui lui massent les couilles, ses lèvres qui glissent, sa gorge chaude et humide … Il se tient au mur au-dessus d’elle et la regarde le pomper avec gourmandise. Il ferme les yeux et imagine la rouquine à la place, à genoux devant lui et son regard levé vers lui, son maquillage qui dégouline sur ses joues, son chignon défait …

Il relève E, l’embrasse à pleine bouche, la soulève sur le meuble et lui écarte les jambes. Il a envie de lui bouffer la chatte, sentir son goût dans sa bouche la sentir vibrer sous sa langue … quelle goût elle a tiens la rousse ? Piquant ? Amer ? Un peu sucré ? Oh oui, la voir ainsi, les jambes ouvertes et la chatte offerte … sa toison rousse (parce qu’elle doit avoir une toison) qui lui chatouille le nez alors qu’il enfonce sa langue dans entre ses lèvres … … lui enfoncer deux doigts et l’entendre gémir dans le creux du bras pour ne pas faire de bruit … E le surprends en plein rêve en étouffant un long cri quand elle jouit entre ses doigts … et merde ! Elle a jouit et pas lui … et ils doivent y retourner maintenant.

Ranger son érection dans son pantalon n’est pas une mince affaire, il bande comme un taureau, ça en fait presque mal …

  • Eh bien, je devrais lui dire merci à la miss ! Tu devrais l’inviter plus souvent ! lui lance-t-elle rieuse en sortant de la pièce.

Il y retourne pour voir que tout est prêt sur la table du salon, et que les convives ont commencé à se servir.

E a repris sa place légèrement défaite, et lui fait des gros yeux pour qu’il remonte sa braguette. Décidemment …

D a entrepris de s’occuper de Steve, collant contre lui son petit corps qui transpire le sexe aussi souvent que possible, se retenant de lui sauter dessus alors qu’elle est du genre à foncer. Mais le jeu lui plait, même s’il semble ne pas faire trop d’effet …

Il s’approche du groupe, J interroge M.

  • Vous allez l’air de bien vous connaître tous … demande J
  • Oui, on se connait depuis quelques années déjà. Hein Christian, ça fait quoi, 4 ans ?
  • Et vous vous êtes connus comment ?

Echange de regards, il lui répond :

  • Oh c’est une longue histoire … mais on fréquentait les mêmes lieux. On a eu l’occasion de beaucoup se rapprocher
  • C’est formidable une telle amitié ! J’aimerai avoir des amis comme ça. On est si loin des nôtres …
  • On aura sans doute l’occasion de se revoir … Christian nous invite souvent, on viendra vous faire un coucou si vous êtes d’accord.
  • Vous êtes gentils, je ne voudrais pas vous embêter, mais ce serait avec plaisir. On sort peu, vous savez …

Elle a un regard innocent, une tête de jeune fille timide et désolée … il commence sérieusement à douter de lui, de sa petite idée de dîner provoc. Est-ce que ça vaut le coup ?

Un fracas les fait sursauter, ils se retournent d’un bond pour voir une assiette cassée par terre, un S rouge et mortifié qui se confond en excuses et une D moitié rieuse moitié vexée … son regard sent l’orage, il va falloir agir.

Ils nettoient les dégâts et il propose à D de venir se changer, elle a de la sauce sur sa robe …

 

Une fois la porte fermée, elle explose

  • Putain, mais lui … mais lui … sérieusement laisse tomber, s’il elle est aussi godiche que lui, c’est même pas la peine !!!
  • Calme toi … tu l’as surpris c’est tout ! Comment veux-tu qu’on te résiste ? Hein ? Regardes moi …
  • Oh je sais bien que tu bandes pour elle … mais m’en fout, j’ai une envie de dingue là …

Et elle lui saute dessus comme elle sait si bien le faire. Il l’attrape, bouches collées, et la soulève sur ses hanches.

  • Oh oui tu sais que j’aime les portés !!!!

Plaquée au mur, elle lui dévore la bouche alors qu’il enfile un préservatif en vitesse (heureusement qu’il en avait dans sa poche). Ses jambes se resserrent autour de lui pour le sentir s’enfoncer en elle. Bon sang c’est bon de baiser

C’est vrai qu’il bande pour la rousse … le fait de ne pouvoir la toucher lui fait perdre la tête. Mais D est là, et c’est elle qu’il pilonne comme un damné, excité par cette ambiance ambivalente … les yeux dans les yeux, il la porte vers le lit, l’y jette, la retourne et la prend en levrette, accroché à ses hanches. Sa queue raide glisse sans effort, encore et encore, et quand il ralentit c’est elle qui vient s’empaler sur lui. Il sait qu’il va le regretter si elle se braque, mais ne peut s’empêcher de lui claquer son joli petit cul d’une main leste … la première passe, et elle gémit « C’est bon … » alors il continue … petite claque, grande claque, coup de reins au fond … il sent qu’il va venir bientôt, accélère, sa queue au bord de l’explosion. Ca le prend d’abord aux couilles, cette vague qui vient qui se propage dans l’aine, pour venir se concentrer sur son gland, sentir la pression qui doit être relâchée. Dans un râle de bête il jouit en elle, secoué de spasmes et les jambes tremblantes …

Il est en sueur, confus de ne même pas savoir si elle a jouit aussi, mais finalement rassuré par ses contactions sur son sexe …

Une fois remis, il la prend dans ses bras et la regarde droit dans les yeux

  • Toi, t’es ma belle salope … romantique oui je sais, me fait pas ton regard qui tue.
  • Ouais … tu t’en sors bien … mais on n’a pas fini tous les deux !
  • Par contre, je crois qu’on en a fini avec eux. Rien, aucun geste aucun regard, je crois qu’ils sont décidemment trop prudes …
  • M’en parle pas … il a sursauté quand j’ai voulu nettoyer quelques miettes sur son pantalon …

Il éclate de rire, connaissant la bête, c’était bien plus qu’un simple effleurement …

  • Allez on y retourne, on termine le dîner gentiment, et ensuite on les laisse repartir pour s’occuper des choses sérieuses. Tu as raison, on n’a pas fini tous les deux !

Qu’est-ce qu’il l’adore, son petit lutin pervers !

 

De retour auprès des invités, le changement est palpable. Plus de charge sensuelle dans l’air, ils passent une soirée « verticale » des plus agréables, J a un goût sûr et sait parler de décoration sans tomber dans les clichés, S a un humour plutôt sympathique, et tous les deux forment un couple bien mignon.

Il va juste devoir continuer à fantasmer sur la belle rousse sans passer à l’acte. Finalement, lui le libertin pouvant être vicieux jusqu’à la moelle, il s’en voudrait de pervertir ces deux gamins presque innocents.

Et puis, pour les bonnes relations de voisinage, autant éviter les problèmes.

En les raccompagnant à minuit, il ose une main sur le dos pour l’embrasser sur la joue … c’est drôle elle n’a pas frémit, elle a presque accompagné la caresse … non, c’est encore lui qui se fait des films …

Ses amis l’attendent, et la soirée va enfin pourvoir passer à l’horizontal. Ca va bien se passer … très bien même … heureusement que l’appartement est insonorisé … si les voisins savaient !

 

Passée la porte de chez eux, J et S se regardent, et éclatent de rire.

  • Tu crois qu’ils se sont rendu compte de quelque chose ?
  • Non ! Par contre, eux, je crois qu’ils vont passer une bonne nuit !

S, allongé sur le lit, nu et le sexe dressé, la regarde avec un grand sourire gamin

  • Tu étais spectaculaire ma chérie ! Le voir te tourner autour, vouloir te toucher, te baiser mais ne jamais oser … j’ai failli t’emmener dans la salle de bains à un moment, tellement j’étais tendu !
  • Oh mais toi aussi mon amour … cette innocence … cet air gêné quand Delphine a touché par mégarde ton sexe ! J’ai bien failli m’y laisser prendre

J sort de la salle de bains, détache le chignon serré et laisse couler sur ses épaules une cascade de cheveux roux scandaleusement sexy. Tout en la secouant pour la libérer de toute contrainte, elle jette un coup d’œil à son mari, et un sourire gourmand vient jouer sur ses lèvres.

  • Hum, je vois que tu es tout tendu … qu’as-tu envie de faire ce soir ?
  • Sors ta ceinture … ton air de sainte nitouche m’a donné des idées, ma belle salope !

Son cul orné d’un joli rosebud le provoque quand elle se penche vers le tiroir magique du bas de la commode.