Leçon d’oenologie libertine …

Comme pour la découverte d’un vin, où il y a ce qu’on appelle l’attaque, les rencontres libertines démarrent toujours par une approche …

Il y a l’approche à l’humour, délicate car il faut qu’en face la personne y soit sensible … il y a l’approche cash, directe, sans fars … il y a la provocation, où l’on prend un détail du profil pour rebondir, opération à double tranchant car ça passe ou ça casse … il y les timides ou les matadors, les flatteurs et les poètes, les crus et les « rentre dedans » (en tous cas ils le voudraient bien).

Il y a … mille et une façons d’aborder une femme ou un homme, et, avec son profil, c’est la fameuse première impression qu’il sera difficile de dépasser si elle est mauvaise.

Beaucoup semblent étonnés, voire vexés, que leur approche ne porte pas les fruits qu’ils escomptaient. Cela a déjà marché avec d’autres, pourquoi pas avec toutes ?

D’autres, s’effacent, plus ou moins de bonne grâce, parfois en lançant une pique un peu désagréable du fait de la vexation.

Certains, peu, insistent, veulent savoir pourquoi, quelle est cette certitude que nous avons que ça ne collera pas … fustigeant notre arrogance de « savoir » …

Enfin, il y a ceux que j’appelle les gentlemen … ceux qui non seulement s’en vont avec une révérence mais aussi avec un compliment, faisant confiance à notre jugement pour savoir à peu près ce qui nous convient.

Cette diversité, cette variété de comportements, caractères, idées et attitudes, sont ce qui laisse la curiosité s’épanouir et l’envie de faire connaissance grandir … parce qu’il y aura toujours ce moment où une approche ce sera montrée plus originale, plus intrigante ou drôle …