What I like …

C’est parfois difficile de s’exprimer sur ce que l’on aime, quand on parle de rapports intimes.

Les gestes, les sensations, la façon dont on aime être touché.e, goûté.e, pénétré.e … Mais aussi ce que l’on n’aime pas, ce qui nous refroidit ou nous embarrasse. Le dire peut être gênant, tomber au mauvais moment, ou alors sembler un peu trop directif.

Ce serait bien de pouvoir échanger sur ce sujet, avant le moment intime, que cela fasse partie d’une sorte de jeu de séduction, une façon de faire monter la température sans que ce soit un scénario trop précis qui pourrait casser la magie de la découverte.

Cela demande à la fois une certaine connaissance de soi, une assurance, mais il ne faut pas que cela devienne une règle rigide. Ce sont des pistes, des choses qui fonctionnent et qui peuvent servir de base pour d’autres explorations, activer les sensations pour en découvrir de nouvelles.

Vous, seriez vous prêt.e.s à jouer à ce petit jeu ? Allez … pas besoin de le partager si vous ne le voulez pas, juste pour vous.

Je vous aide, je vais commencer

J’aime les caresses sur les mains, les doigts qui s’entremêlent et se découvrent, s’effleurent, réveillent les terminaisons nerveuses dans la paume

J’aime les caresses sur les joues, juste avant de s’embrasser

J’aime quand une main me prends doucement la nuque pour rapprocher les bouches

J’aime les baisers doux, qui commencent par l’effleurement des tempes, puis se rapprochent des lèvres, tels le battement d’ailes de papillons, puis sur les lèvres, avant qu’elles ne s’embrassent, l’une après l’autre

J’aime les langues furtives et légères, qui viennent goûter en douceur la bouche, lentement … surtout lentement, je ne supporte pas les langues fouilleuses et qui s’agitent comme des tentacules en panique

J’aime (que dis-je, je surkiffe !) les baisers sur la nuque, cela me fait frissonner jusqu’au bout des orteils… des baisers appuyés, de légères morsures

Je continue ? Non, vous avez compris le principe … et puis, je ne vais pas dévoiler tous mes petits secrets tout de même!

Prenez le temps de le faire ne serait-ce que pour vous, faire le tour de ces sensations qui vous font du bien, et si vous ne le savez pas, et bien partez à leur découverte, soyez attentif.ve.s à vos sensations, seul.e ou pas, ça permet également d’être réellement dans le moment présent, et de décupler le plaisir.

L’innattendu

Les rencontres se font parfois de façon totalement inespérées. Et ce sont souvent des bijoux …

Soir de sortie, j’organise un apéro rencontre où se mêlent libertins et artistes, dans un bar que je connais bien, mon QG.

Deux jours avant, un amant qui devait être là ce soir, avec qui je devais passer la nuit, m’a sans ménagement évincée de sa vie. Ce sont des choses qui arrivent. Le moral n’est pas au top, ce n’est jamais agréable d’être « larguée » d’aussi brutale manière.

Mais la soirée promet d’être belle, riche d’échanges et de rires, et des amis sont présents, alors je décide de profiter simplement du moment et de ne pas me poser de questions.

Il est là, vient boire un verre avec moi et parler de projets artistiques, de cet art qui nous est commun, la photographie.

Nous discutons, rions, partageons des anecdotes, nous trouvons des connaissances communes (diable, que le monde est petit), pendant que j’accueille les convives et les dirige vers l’espace qui nous est réservé.

Il doit repartir, je dois rejoindre l’assemblée, et alors que je lui souris pour lui dire au revoir, et lui dire tout le plaisir que notre discussion m’a procurée … il m’embrasse. En fait, il m’embrase … ses lèvres douces et chaudes, le goût du vin sucré qu’il a bu sur ma langue … frissons

« Je me demandais quel goût avait cette bouche » me dit il, sourire aux lèvres. Troublée, je pirouette par un « tout ça pour goûter mon cocktail », l’humour comme protection.

C’était un joli intermède, une bouffée de fraicheur qui m’a remonté le moral, et c’est avec un grand sourire que je rejoins mes convives alors qu’il s’éloigne.

Un peu plus tard, en consultant mes messages pour vérifier que personne ne s’est perdu ou n’a décommandé, je vois le texto qu’il m’a envoyé peu après être parti. « Si ça te tente que nous finissions la soirée ensemble … » ces quelques mots font monter la chaleur … l’inattendu, le spontané … je dis oui !

Il est occupé, je suis hôtesse, mais il me rejoint en fin de soirée, le regard presque aussi pétillant que mon sourire de le voir arriver.

J’ai loué pour questions pratiques un petit appartement pour la nuit, et après les au revoir aux derniers irréductibles encore présents, nous prenons le chemin qui ne dure que quelques minutes, pour nous retrouver tous les deux.

Le canapé nous accueille, et nos bouches reprennent cette conversation qu’elles avaient engagée.

Ses mains me découvrent, il fait de plus en plus chaud ; son parcours est facilité par cette robe légère que je porte, lui livrant un accès aisé à mon sexe, qu’il découvre trempé de désir. La culotte ne le gêne pas, au contraire, il en joue, ses doigts s’insinuant en moi à travers le tissu, exacerbant les sensations, ajoutant de la texture, de la matière, à ses mouvements.

Je m’assoie sur lui, enlève la robe qui me devient de trop, mes seins jaillissant libérés. « Moi qui aime les belles poitrines … » et oui, il les aime, les malaxe, les pince, les mange, m’excitant encore plus.

Je lui enlève sa chemise, j’aime le contact de sa peau brûlante.

Les caresses se font plus intimes encore, ses doigts qui me découvrent, ma bouche qui l’avale … « tourne toi, je veux voir ton cul »

Mutine, je lui présente mon séant, roule des fesses sous ses yeux gourmands, le sourire aux lèvres.

« Raconte moi un de tes fantasmes » me dit il … je ris, car je ne fonctionne pas aux fantasmes, mais aux envies de l’instant. « Comment fais tu alors quand tu te caresses, seule? »

« Je réveille les souvenirs … d’hommes … de femmes … de mains … de bouches … de queues … de chattes … de langues … de chaleur … d’odeurs … « 

Cette énumération, entrecoupée de baisers, a un effet immédiat sur nous deux … frénétiques, on se cherche … je me tourne encore, mes fesses qui se balancent, qui l’appellent … j’ai envie de le sentir en moi

C’est fort, puissant, la tête dans le coussin du canapé, j’accompagne ses va et vient en rythme, fort, doucement, au bord, profond …

Ca monte très vite, pour moi comme pour lui … c’est si bon de vivre l’instant présent sans se poser de questions, prendre et donner du plaisir par cette belle nuit

En nage, n’y tenant plus, je crie dans le premier tissu qui me passe par la bouche, étouffant un peu le bruit, juste assez pour l’entendre jouir aussi.

Je ris … ça me fait toujours cet effet quand c’est bon … une décharge d’énergie qui doit sortir.

L’innatendu … un moment hors du temps que l’univers nous envoie alors qu’on ne s’y attend pas … un cadeau précieux qui vient s’ajouter aux beaux souvenirs … qui sait s’il y en aura d’autres ?

Premières – Partie I

Il est celui à qui je fais vivre des premières … terriblement excitant de savoir que personne avant n’avait osé ou juste voulu lui donner ces plaisirs.

La première fois que nous nous étions rencontrés, c’était une évidence. Une alchimie des peaux et des regards, une reconnaissance dans l’autre de quelque chose qui nous manquait.

La tendresse et la douceur, l’attention et le désir.

Nous nous étions rencontrés par hasard, premiers échanges de messages via une application, premières confidences et une envie certaine de se rencontrer.

Il partait le lendemain, pour une autre ville une autre vie, mais cela n’avait pas beaucoup d’importance.

Nous avons dîné, discuté, éclaté de rire, et aucune envie de se séparer ainsi. Jusqu’à la dernière minute, nous étions indécis, un peu intimidés je crois, par cette connivence aussi immédiate que surprenante. Au moment de se dire au revoir, ce baiser échangé a totalement changé la donne. Nos corps se répondaient, et nous étions presque obligés par ce désir de pousser notre découverte encore plus loin.

Rentrés chez moi, c’est avec lenteur mais fièvre, que nous avons découvert nos corps. Baisers, caresses, souffles, impossible de se décoller.

Généreux l’un comme l’autre, ce fut à celui qui serait le premier à donner du plaisir. Il prit la main, première manche.

Sa langue agile, sa barbe douce, ses mains sur mes hanches, il me dévorait le sexe comme une gourmandise. Passant partout, n’oubliant aucun millimètre, titillant et aspirant mon clito gonflé, il prit son temps, s’arrêtant parfois pour me regarder, les yeux brillants, reprenant, alternant le rythme : grands coups de langue lents suivis de petits coups rapides et précis, menant la danse me portant de plus en plus haut, m’arrachant des grognements et des soupirs, exacerbant mon impatience. Ma main sur sa tête hésitait entre caresses, pression pour qu’il aille plus vite, envie qu’il ne s’arrête jamais.

Traversée par un éclair fulgurant, j’explosais de plaisir entre ses lèvres qui ne lâchaient rien, vibrante de la pointe des orteils à la peau du crâne.

Il me prit dans ses bras, heureux, sentant encore mes tremblements, qui mirent du temps à passer. Je le pris dans mes bras, heureuse, le caressant, le remerciant de ce qu’il m’avait donné.

Je repris la main, deuxième manche.

Descendant vers son sexe, en ponctuant mon parcours de baisers sur son torse, je le goûtais du bout de la langue. En douceur, curieuse, attentive à ses réactions. Je le sentais d’un coup crispé, pas à l’aise, mais avec l’envie de me laisser faire. Alors, le regardant, je le pris en bouche. Lentement, doucement, explorant sa peau si tendre, le gland humide, prenant mon temps, descendant vers ses bourses douces, la langue passant de l’une à l’autre pour en découvrir les contours, la densité. Les prendre entre mes lèvres, délicatement, les faire rouler dans la bouche chacune leur tour, puis remonter la hampe de toute la langue.

Lorsque je pris son sexe en bouche, je le sentis se tendre, non pas de plaisir mais d’appréhension. Mais la douceur de mes lèvres et de ma langue, allant toujours aussi lentement, le détendirent d’un coup, et il commença à gémir. Son sexe grossissait dans ma bouche, son corps se relâchait, son bassin bougeait d’avant en arrière, comme s’il hésitait à sortir ou rester dans ce cocon chaud et doux. Je continuais ainsi toujours en prenant mon temps, en prenant son temps, suivant le rythme de ses hanches et de ses soupirs et de ses « oh que c’est bon » … cela dura un temps infini, son plaisir à recevoir excitant mon désir de donner, son corps parcouru de frissons et de petites décharges me donnant encore plus envie.

Au bord de la jouissance, il me demanda d’arrêter. Me regardant perdu en me disant « on ne m’avais jamais sucé comme ça, dieu que c’est bon ! C’est doux et fort … mon dieu ! »

Sourire … et une certaine fierté de lui avoir fait découvrir avec quel plaisir cela peut être fait et reçu.

Nous nous embrassâmes encore, longtemps, corps collés, mains partout, et le désir montait encore. Les yeux dans les yeux, il me pénétra doucement, nous soupirs se mélangeant à nos souffles ; décharge quand il me remplit de son sexe, basculant son bassin pour aller le plus loin possible ; peau qui s’électrise quand il va et vient lentement, mais avec force ; corps qui ondulent quand le rythme s’accélère, toujours nos regards vissés.

Je l’accueillis au fonds de moi, quand le rythme devint danse rapide, quand son poids sur moi rendit le mouvement encore plus ample et plus profond.

Notre jouissance jaillit de concert. Pantelants, éblouis, épuisés, nous restâmes un moment dans les bras l’un de l’autre, caressants, murmurant des « dieu que c’est bon » et moi riant de plaisir.

Il devait partir. Mais nous savions que, peu importait le quand ou le comment, nous nous reverrions, pour le plaisir de se revoir mais aussi de se découvrir encore …

Note : 1 sur 5.

Fusion

Le partage et la fusion … quand nous sommes tous les 3 c’est toujours ce que nous recherchons. Fusionner ensemble et partager nos corps nos cœurs nos âmes  … nos plaisirs et nos râles. Mélange de charnel et d’émotionnel.

Parfois  … il arrive que cette fusion soit celle que je préfère. Celle où nous sommes tous les 3 ensemble … liés.

J’ai souvenir de cette fois où tout à commencé par un massage. Simple … lui avait besoin de cette détente, de ce contact de mains sur son corps pour apaiser ses quelques tensions. Nous étions tous les deux prêts à lui offrir cet apaisement.

Allongé sur le ventre il s’est abandonné à notre touché, l’huile glissant sur sa peau et nos énergies venant lui procurer un doux relâchement.

Mais très vite, en regardant ses mains palper les fesses, les malaxer avec envie, j’ai compris que mon compagnon de massage avait d’autres idées en tête. Son regard de loup s’était éveillé et son visage irradiait d’amour et de désir à la vue de ce cul offert. Les gestes se sont faits caresses  … les souffles se sont approfondis, les leurs comme le mien.
Les voir s’aimer, se désirer est toujours un moment qui me remplit d’un amour encore plus fort pour eux …
Il s’est allongé sur lui, continuant ses mouvements de massage qu’il ponctue de baisers sur ses épaules, sa nuque, son dos …

Son bassin vient se coller contre ses fesses, et ses mouvements ne laissent aucun doute sur ses intentions.
Il sait. Il attends, il désire. L’un comme l’autre ont envie de ne faire qu’un, cette fusion qui les connecte à tant de niveaux. Et je suis la spectatrice privilégiée de cet instant.
L’amour que j’ai pour eux déborde de mon regard, de ma peau, mais je me pose à côté d’eux, mon énergie tournée vers les leurs. Et je les regarde.

Le moment où, d’un geste assuré, il prend le gel et lui masse l’anus.
Le moment où il approche sa queue et commence à le pénétrer. Les soupirs qui montent de l’un comme de l’autre. Les ondulations quand ils sont entièrement connectés. La cambrure de l’un qui appuie sur le sexe de l’autre, accentuant le mouvement et la profondeur de la pénétration.
Ils sont imbriqués, fusionnés, mes dieux grecs, mes amours. Ils ondulent, vibrent, tremblent, électrisés, se disent des mots d’amour, des « c’est bon » des « encore » … ils s’aiment et se baisent.

Et puis leurs regards se tournent peu à peu vers moi. Leurs mains viennent me chercher. Leurs corps m’appellent et leurs cœurs me désirent. Ou inversement.
Ma bouche les embrasse, mes mains les caressent, mes doigts se joignent aux leurs, emmêlés imbriqués.
Ils me veulent.  Comme ça. Ils se tournent, toujours imbriqués, pour se mettre sur le côté, en cuillère, et me tirent vers eux, de dos. Trempée de désir comme je le suis, sa queue raide vient me pénétrer pour me joindre à eux. Les mouvements de l’un me pénètrent par l’autre, comme une vague, un ricochet, le plaisir monte … je me cambre pour sentir leurs mouvements. Leurs souffles sur ma nuque, leurs mains sur mes seins mes hanches.
Nous sommes 3 … nous sommes Un.

Le plaisir monte, encore , encore … nos cris avec, libération d’une énergie colossale qui nous submerge … je les sens trembler autant que je tremble.

Ils s’aiment. Ils m’aiment. Je les aime.
Plus rien ne compte sur l’instant. Ce petit moment d’infini qui n’appartiendra jamais qu’à nous. Blottis dans nos bras.
Parce que les mots peuvent le décrire un peu … mais seuls nos corps en ont porté les vibrations, propagées à nos cœurs et nos âmes.

L’Etoile et les Soleils

Ils sont. Tout simplement. Pas besoin de définitions, pas besoin de cases ou de reconnaissance. Quand ils se retrouvent, ils sont.

Posons y quelques adjectifs : complets, heureux, affamés, excités, lumineux.

Ils … ces deux êtres qui se sont trouvés, que l’un cherchait en le sachant, et l’autre sans le savoir.

Elles … ces deux âmes qui ne pouvaient pas éviter de se croiser dans cette vie ci, la force de leur attraction plus forte que celle de la Terre autour du Soleil.

Eux … qui d’un regard se transmettent tant de choses que l’on ne peut que deviner.

Ailleurs, une petite étoile, qui vogue sans but, sans autre attente que se remplir les yeux et l’âme des merveilles du monde.

Attirée par leur lumière, elle s’est approchée, sans crainte et sans but … et s’est retrouvée happée dans le cercle de leur univers. Bouleversée. Chamboulée. Retournée.

D’abord timidement, ne voulant pas interférer dans leurs échanges cosmiques, elle tourne autour, admire, vibre de l’énergie qu’ils dégagent, ces deux soleils.

Et un jour, leur attention se tourne vers elle … éblouie, elle s’approche, a peur de se brûler, de perdre ses ailes, de se perdre.

La force qu’ils dégagent est si puissante que beaucoup doivent y griller quelques plumes. Vouloir la garder pour soi, tant elle fait du bien.

Petite étoile, elle, tente de garder cet esprit curieux qui est le sien, cette liberté de voguer qui est la sienne, et la leur aussi.

Ils ne brûlent pas non, ils réchauffent. De façon puissante mais pas douloureuse. Impossible de trouver une comparaison … ils sont uniques.

Tel un papillon, attirée par la lumière, elle volète dans leur direction, découvrant leurs natures, leurs joies, leurs peines, leurs désirs. Trouve un écho avec les siennes propres. Résonne peu à peu avec eux.

Et le plus extraordinaire est qu’elle sent leurs vibrations s’accorder aux siennes. Avec joie, incrédulité, ils voient leurs univers converger, pour former une nouvelle forme.

Deux soleils … une étoile … 3 soleils qui forment un nouveau système qui s’étire, s’étend, pulse au rythme de leurs cœurs …

Quand ils se retrouvent, ils ne peuvent s’empêcher de graviter autour du même centre : eux. Regards, souffles, peaux, lèvres, mains, langues, sexes. Âmes … cœurs … Une danse d’amour, de chaleur, d’envie, de désir, qui les aimante ensemble.

Le cours de leurs vies a changé, la course des étoiles a trouvé un autre chemin qu’elles parcourront aussi loin que possible …