Projet en cours

Je suis célibataire depuis 28 mois … et libertine depuis 18. Je suis passée par la case « sites de rencontres », avant de venir petit à petit vers ce milieu, qui aujourd’hui m’a appris à me découvrir, tester de nouvelles choses, que ce soit sexuellement ou personnellement. J’y ai appris ce que Libertinage était réellement, ce que j’avais moi envie d’en faire et comment je voulais le vivre. J’ai rencontré des gens qui sont aujourd’hui des amis chers à mon coeur (et pas qu’à mon cul). Croisé la route de personnes formidables, d’autres un peu moins.

Mais il y a une chose qui, quel que soit le média, le site, la façon dont on en parle, me dérange beaucoup dans la communication autour du libertinage.

Presque tous les ouvrages, articles, reportages qui sont sortis sur le sujet (si ce n’est tous), parlent du libertinage comme s’il était une affaire de couple. Le couple, un homme ET une femme, mariés, qui sont libertins entre couples, et éventuellement avec un ou plusieurs hommes, ou une ou plusieurs femmes … Comme si, justement, ces hommes et femmes seuls n’étaient que des accessoires pour ces couples.

Intriguée, tout autant qu’un peu blessée personnellement par cette sorte d’ostracisme, je me suis penchée sur la question. Et l’envie grandissante d’apporter un autre regard sur le libertinage.

Pas de préjugés, pas de jugement, ni de valeurs ni de personnes, juste rendre compte de la grande diversité des pratiques et des façons d’aborder et vivre le libertinage. Cette diversité qui en fait un milieu avec une ouverture d’esprit extraordinaire.

Alors, je me suis lancée dans ce projet. Qui sera ou pas, sous une une forme où une autre, peut être juste une série d’articles sur ce blog.

Quoi que ce soit, je viendrais en parler ici, au fur et à mesure, et si vous souhaitez apporter votre propre réflexion, expérience, regard, n’hésitez pas.

Je tiens à ce que ce que j’écris soit vivant, vrai, nourrit de réalités et non de fantasmes, de personnes réelles et pas de théories.

A la une, à la deux … à la trois !

3 … c’est un chiffre qui me parle … rond, enveloppant, mais ouvert. Couchez le et il devient une jolie poitrine bien dodue ou un beau derrière … il a tout pour plaire

Et encore plus lorsqu’il correspond à 3 amants … oui oui, vous allez me dire, ce sont presque toujours des trios dont je parle, mais que voulez vous … c’est un péché mignon !

Celui ci date de l’année dernière … fin de l’été. Mais il est toujours aussi vivace dans ma mémoire … Bonne lecture !

 

Un mois … un mois d’abstinence, parce qu’il faut bien aussi tenir son rôle de maman pendant les vacances.
Alors, pour briser le jeûne, avec ma belle amie, nous avions programmé un petit rendez-vous avec l’un de ses coquins. Oui oui , vous entendez bien, nous partageons nos connaissances, comme nous l’avions déjà fait pour ma première en club … c’est je pense l’un des secrets de notre complicité, nous ne sommes ni exclusives ni jalouses.

Donc rendez-vous est pris. Et miracle des nouvelles technologies, nous discutons ensemble avec monsieur pour les détails techniques mais pas que.
C’est que nous sommes doués avec les mots également. Alors pendant quelques temps, on se dit qu’on a hâte, que vivement, qu’on a trop envie. Et la pression monte, une semaine à attendre, et les messages se font plus osés. Monsieur aime bien nous parler … nous laisser des messages vocaux où, de sa voix grave et parfois rauque, il nous dit à quel point il a envie de nous deux, de nous prendre, de nous voir prendre du plaisir et lui en donner …
Nous surenchérissons, lui disant à quel point nous avons envie de partager nos corps, nos bouches, nos langues nos sexes …

Samedi. Enfin. Plus que quelques heures … la journée va être longue, ma belle la passe avec moi pour m’aider dans un déménagement. Nous suons car il fait chaud, nous portons des cartons, nous rions, nous râlons … et les heures passent.

17h. Nous terminons enfin ; crasseuses, suantes, elle les pieds en feu (quelle idée de faire un déménagement en talons !), mais toutes deux prêtes pour la nuit qui s’annonce.
Ah oui, parce que ce sera toute la nuit … un bel hôtel en banlieue, une belle chambre avec terrasse pour nous 3 … un écrin à la mesure de nos envies.

Retour chez moi, on se prépare tranquillement, pour être fraîches et disposes. Passage chez notre cher et tendre ami Picard, pour faire le plein de petites choses à grignoter (c’est qu’il faut de l’énergie …)
Nous sommes un peu électriques … un peu grisées de notre désir.
Pour elle, ce sera jolie jupe et petit haut mettant en valeur sa poitrine, et rien d’autre. Pour moi, une petite robe rouge à bretelles toute simple, avec juste un tanga en dessous.

L’arrivée à l’hôtel est assez comique : en effet monsieur nous attends déjà, nous devons récupérer une clé à l’accueil … toutes les deux … en tenues sexy et notre sac de victuailles à l’épaule … que va donc penser la dame ? Et ça nous amuse !

La chambre est belle, spacieuse, un grand lit, une méridienne, et une belle terrasse avec une vue imparable.

Lui est électrisant : regard profond, sourire charmeur, voix de velours … premiers baisers échangés, premières montées de désir, mais on prends le temps. Le champagne est au frais, on sort les petits fours, et on profite de la terrasse pour parler, trinquer, raconter sa journée et se regarder.
Il fait un tout petit peu frais, alors on rentre à l’abri … on pose les coupes, et j’embrasse ma tendre, doucement, pendant qu’il la déshabille … je la caresse, j’adore son corps de Vénus
Puis vient mon tour, ses mains à lui qui font tomber ma robe comme une corolle rouge au sol … leurs mains à tous les deux sur moi … les miennes sur eux …
Puis on se tourne toutes les deux vers lui et on le déshabille également. La chemise, bouton après bouton, que nous lui enlevons à 4 mains, les mains caressant ses épaules, son torse, de concert. La ceinture … le pantalon … oh pas de caleçon, mais un sexe dressé et dur qui n’attends que nous … délicatement, tous les vêtements sont posés sur une chaise, et nous nous mettons toutes les deux à genoux devant lui, le même sourire gourmand au coin des lèvres et commençons notre danse des langues et des bouches … il est aux anges, et nous aussi, car nous adorons ce petit ballet, et l’entendre gémir de désir en disant « c’est trop bon ».
Ils m’allongent sur la méridienne … et ma douce qui vient comme elle sait si bien le faire titiller mon clito de sa jolie langue, pendant qu’il commence à la prendre en levrette. Ses coups de reins se répercutent sur ma chatte via la douce langue qui la lèche, je les regarde tous les deux, dans les yeux à tour de rôle, souriante et soupirante … je sens ses gémissements qui vibrent sur mon clito alors qu’il lui donne du plaisir, c’est si bon …
Et on change de position, à moi de venir goûter ma jolie, pendant que je sens enfin son sexe me prendre, ses va et vient m’arrachant des gémissements …
Nous passons sur le lit, où il donne la pleine mesure de son endurance, nos deux culs offerts pour une double levrette … à tour de rôle, pendant que l’une regarde l’autre …
Je m’allonge sur le dos pour mieux les voir, et prends l’une des mains de ma jolie pendant que de l’autre je me caresse de la voir prendre du plaisir … On jouit toutes les deux, mais lui se retient …
Et le ballet reprends, l’une l’autre, nous arrachant des cris de plaisir …
Enfin, nous nous tournons vers lui, il est prêt … nos langues sous sa queue, il se libère enfin dans un râle, et jouit fort.
Nous sourions ….
Première douche, retour au champagne, une grande discussion sur tout et rien, histoire de laisser poser les corps … et de se découvrir un peu plus … enfin lui et moi, eux deux se connaissant déjà d’avant.
Et puis, retour à la chambre, retour aux plaisirs, on alterne, on se regarde, on est complices, on jouit.
Repos. Lui pris en sandwich entre nous deux dans le grand lit.
Mais il n’en a pas assez. Alors dans la nuit, une envie, et il se tourne vers mon amie pour partager du plaisir … je les regarde, complice, moitié endormie
Le matin, c’est à mon tour d’avoir envie … de longues caresses pour le réveiller en douceur, suivi de petits baisers le long du dos, il se tourne et je le chevauche, descends et le prends en bouche pour poursuivre son réveil … déjà bien avancé … l’entendre gémir, voir ma complice qui nous regarde en souriant, sentir l’envie monter … je me retrouve sur lui, à bouger au rythme de ses mains sur mes hanches et de ses mouvements de bassin … sentir que ça monte encore, et encore … je m’écroule vaincue … pas lui, qui se tourne vers ma partenaire de jeux pour finir de la réveiller … c’est beau à voir … cette fois, son plaisir à lui viendra sur nos poitrines collées, offertes face à lui …

L’heure de retourner dans le monde réel est arrivée. Doucement, joyeusement, nous ramassons nos affaires, nous douchons, nous lavons les dents, plaisantons et reprenons un rythme normal.
La belle parenthèse est terminée … pour cette fois …
Enfin, dernier clin d’œil : près de l’ascenseur, nous découvrons un picto représentant un homme et deux femmes … nous ne nous étions pas trompés d’endroit apparemment !

Maman … femme … libertine … tout ça !

En discutant avec un libertin aujourd’hui, je me suis posée des questions sur la façon dont le libertinage s’intègre à ma vie … et bon sang que c’est compliqué !

Vous connaissez cette publicité pour un yaourt, qui dit « une femme a un milliard de choses à faire dans la journée » ? Et bien parfois c’est ça. Plus sérieusement, chacune a ses propres contraintes : un travail prenant, une famille, des enfants, des passions … et le libertinage !

Et en la matière, chacune a sa façon de gérer, tout autant que ces messieurs, après tout nous n’avons pas le monopole des emplois du temps surchargés et des arbitrages permanents.

Pour ma part, j’essaie de jongler autant que je peux sans laisser de côté aucune facette, en fonction des moments. Mes enfants, comme d’autres parents divorcés, je les ais une semaine sur deux. Une semaine pour m’occuper d’eux, et une semaine pour m’occuper de moi. Avec en trame de fond la famille, les amis, le travail, la maison, les loisirs, sans oublier un peu de sommeil bref tout ce qui remplit les 24h d’une journée.

Alors je m’impose certaines règles de base qui me permettent de tenter de bien vivre chaque moment.

La plus importante est que je ne rencontre pas quand j’ai mes enfants : j’entends par là que je ne laisse pas mes enfants pour aller rencontrer un homme, ou aller à une soirée. Ceci étant, quand ils sont à l’école et que je n’ai pas de contrainte, je ne dis pas non.

Mais je ne me vois pas, un mercredi en journée, en période de vacances scolaires, ou lors d’une soirée, laisser les enfants à la maison (ce sont des ados, je sais que je peux les laisser, là n’est pas la question), m’échapper quelques heures pour aller prendre du plaisir avec un homme … ou plusieurs … ou des femmes … bref … aller baiser un coup dehors en les laissant à la maison.

Si j’avais mes enfants à demeure, libre uniquement un weekend sur deux, sans doute que cette règle serait bien différente. Parce que je n’oublie jamais que je suis aussi une femme, libre et libertine, et que mon équilibre doit être préservé.

 

Les autres règles sont plus ou moins flexibles, plus ou moins contournables, car les situations sont toutes différentes et chaque circonstance particulière.

Chacun a sa façon de vivre sa vie, avec ses règles, sa morale, ses contraintes et ses envies. Parfois, même si l’envie est forte, il faut mettre en balance tout un tas d’éléments.

Et hélas, parfois, la balance penche vers la raison plus que vers la passion … une sorte de pocker où l’on joue avec les cartes que l’on a. Parfois on peu bluffer, mais parfois on sait qu’il ne faut pas tenter le sort et « se coucher », ou justement ne pas se coucher !

 

Alors, n’en veuillez pas à quelqu’un de vous dire en toute sincérité que ce ne sera pas possible, et croyez la (ou le) s’il vous dit que ce n’est pas l’envie qui manque. Je peux comprendre la frustration, je peux comprendre la déception, mais ne reportez pas cela en étant un peu … insistant et en mettant l’autre mal à l’aise. Ce n’est pas juste, la frustration est des deux côtés.

J’essaie moi aussi d’appliquer ce principe … nous proposons, l’autre dispose en fonction de ses envies et surtout de ses possibilités … respectons tous cette règle de base immuable, dans le respect et la compréhension, et vous verrez que les choses se passeront au mieux …

Sur ce, je retourne à ma vie de maman … en attendant de vivre d’autres aventures …

 

Grandir … encore … et toujours

Vous avez dans votre liste de contacts un certain nombre de numéros : famille, amis, travail, anciens collègues et nouveaux rencards.

Tout un tas de personnes, à portée de téléphone, mais que vous n’appelez que rarement.

Et puis, il y a ces contacts, que vous gardez, parce que de temps en temps, il y a un ou des messages échangés, ou alors vous espérez qu’ils appelleront et que ce rendez-vous que vous attendez depuis longtemps arrivera enfin …

Ce soir, pour la … je ne compte plus … fois, l’un de ces contacts m’a envoyé un petit message.

Flash back … début 2015 … je venais de me séparer. Difficile période, mais je reprenais ma liberté avec avidité et allégresse.

L. photographe, mon âge, était parmi mes premiers contacts. Agréable discussion, son regard de photographe m’a permis de prendre l’un de mes premiers clichés de mon corps, que j’apprivoisais encore à cette époque.

La relation que nous avons commencée était particulière : des échanges de photos, des cams fiévreuses où lui et moi jouissons.

Et c’était à la fois amusant et excitant. Se donner rendez vous, le regarder prendre son bain ou sa douche, me caresser devant l’écran pour lui … de beaux moments, des expériences qui m’ont à la fois excitée et également appris à comprendre mon corps et avoir un regard différent sur lui.

Et le temps a passé. Un silence profond entre chaque exhibition, et un jour, un message « je vais prendre mon bain » qui indiquait qu’il était d’humeur à se montrer et à me montrer. Quelques fois, des échanges sur nos vies (les enfants, sa séparation, son amoureuse étrangère, son travail, ses voyages, ma vie qui changeait) , mais de plus en plus rares.

Jusqu’à, au fur et à mesure, ressentir un malaise quand il me contactait. Un message, aussi banal soit il, était généralement suivi d’un « je vais prendre un bain » … classique, mais lassant, et mine de rien un peu blessant. Jamais, malgré mes tentatives, la proposition d’un rendez vous en face à face, ne serait ce que pour prendre un café ou discuter tranquillement, enfin, après presque 2 ans d’une relation épistolaire sporadique.

Retour à aujourd’hui.

Ce soir, une fois encore, il m’a contactée. J’ai bu un peu plus que d’habitude, je regardais des comédies romantiques faute de mieux … (mauvais mélange, très mauvais … quoi que).

Alors je lui ais dit. Que la situation était tout de même un peu particulière, que c’était légèrement blessant de n’être contactée que lorsqu’il avait envie de se montrer, une fois seul, dans un autre pays … En poussant le raisonnement un peu plus loin, je peux supposer que soit il ne partage pas cette facette avec sa fiancée, soit elle n’était pas disponible.

Dans l’un comme l’autre des cas, je restais celle qui est dans l’ombre, celle qu’on appelle de temps en temps, pour satisfaire une pulsion, une envie …  Attention, je ne veux pas dire qu’il était insensible, ou irrespectueux. Loin de là. Mais ce schéma que nous avions lui convenais, et il ne voyait pas de raison d’en changer.

Moi, par contre, cela ne me convenait plus. Arrive un moment où,  parce que libertine, parce qu’ayant des amants et, sans fausse modestie, plus de propositions que je ne peux en honorer, je ne veux plus être celle qu’on appelle parce qu’on a une envie subite de jouir, mais que seul c’est moins drôle.

J’ai envie d’être celle qu’on appelle parce qu’on a envie de moi, de partager avec moi. Voilà, c’est le mot … partage.

Je suis quelqu’un qui donne … énormément, sans juger, que ce soit du temps, de l’écoute, du soutient, du plaisir, de l’humour, …. mais de temps en temps, j’ai envie … j’ai besoin que l’on me donne, de façon aussi désintéressée que je le fais, sans rien attendre en retour qu’un agréable moment passé ensemble.

Alors, si vous aussi, vous avez dans vos contacts cette femme, ou cet homme, qui réponds toujours présent quand vous appelez parce que vous avez besoin, qui vous donne, inlassablement, sans jamais forcément recevoir en retour … pensez à eux, à prendre de leurs nouvelles, comme ça, pour rien, de temps en temps, une petite minute dans votre vie qui va avec certitude leur réchauffer le coeur, et donner l’énergie nécessaire pour avancer, jour après jour, et pouvoir continuer à donner, à vous et aux autres …

Et si à l’inverse, vous avez des contacts qui semblent ne vous contacter que lorsqu’ils ont besoin de vous … alors n’hésitez pas, si la situation ne vous convient pas, à le leur faire savoir. Gentiment. Si si , j’insiste … avec délicatesse. Parce qu’ils ne s’en sont probablement jamais rendu compte.

Tinder Surprise : Girl Power …

Oui, toujours et encore, malgré ma présence sur des sites libertins, Tinder garde une place à part dans mon … cœur

J’y ai fait quelques unes de mes plus belles rencontres, alors aucune raison de le bouder.

S, dernier en date : un match il y a plus d’un mois, une première rencontre annulée, des soucis perso (séparé depuis peu, nouvelle vie à gérer), mais la conversation reste régulière et intéressante … mon côté libertine lui plait, mais j’ose penser qu’il n’y a pas que ça … Un brin dominant, il disait vouloir me faire patienter, car on ne devait pas le faire souvent … vous voyez le personnage.

Un vendredi soir, alors que je traîne un gros rhume et suis installée en mode « grog bouillon de poulet » il m’envoie un message vers 21h30 pour me dire qu’il va au Rosa Bonheur avec son cousin, que je me prépare ils passent me chercher. Il avait juste oublié que je n’étais pas la porte à côté, et que je ne pouvais pas circuler dans Paris, circulation alternée.

Il me dit donc « viens chez moi (91) et on t’emmène ! » Pour rappel, je ne l’ai jamais rencontré, et là je vais me retrouver avec lui plus son cousin que je ne connais pas plus. Je suis parfois un peu dingue, mais je me fie à mon instinct pour savoir quand je peux faire confiance.
Je réfléchis deux secondes et lui dis « ok, laisses moi me préparer et j’arrive ». Et à sa remarque « si tu es en mini jupe on te laisse le temps que tu veux » je lui réponds qu’un décolleté sera largement suffisant. Non mais …

Et donc me voilà là bas. Charmant, agréable, naturel et souriant, comme lors de nos échanges … élégant en simplicité aussi …
On attend son cousin, on discute un peu, et ensuite départ pour le Rosa Bonheur … dans une Tesla … oui, pour ceux qui ne le savent pas, j’admire les belles mécaniques. Alors cette petite merveille de technologie me plait bien … vitesse, racée … il me plait bien ce S, par ses goûts.
On discute tous les 3 sur le chemin. O (le cousin), je le cerne vite : le charmeur de service, le dragueur de première, qui apparemment préfère les femmes en couple ou accompagnées juste pour le jeu de les séduire devant leur homme, consentant ou pas … pas d’ailleurs, c’est bien plus excitant. S me raconte les fois où il a dû calmer le jeu pour éviter des bagarres … Mais surtout, il a comme une espèce de … « aura » auprès de son cousin, celle de l’ainé qui lui fait découvrir plein de choses, dont les clubs libertins qu’ils pratiquent depuis longtemps, ensemble …
Il est très présent ce O, questionne beaucoup, laissant peu la place à S qui est, je le rappelle, la raison de ma présence. Son côté séducteur ne peut s’empêcher de tenter … mais je reste concentrée sur mon « premier cheval ».
Arrivés sur Paris, changement de plan, O. doit retrouver des collègues ailleurs … grosse déception, ambiance proche de zéro, nous n’y restons que le temps de boire un mojito, un peu pressés par le cousin qui lui ne trouve personne à se mettre sous la dent. Mais on prends notre temps, on discute réellement de choses qu’on n’a pas évoqué auparavant. Puis direction le Rosa Bonheur.
Une péniche, au pied des Invalides, une clientèle très jeune, pas mal alcoolisée, mais une ambiance électrique avec musique variant des années 80 à nos jours. Ca drague à tout va, ce qui ravit O ! On entre tant bien que mal, Stéphane fait le body garde et me colle, me tiens, ses mains sont chaudes sur mon corps, ce n’est pas désagréable du tout
On perds le cousin, qui se fait payer un verre par la première femme qu’il croise, il a un bagou de dingue et une assurance à toute épreuve. Atteindre le bar est une gageur, mais j’arrive à nous commander à boire, que l’on puisse se poser dans un coin pour continuer notre découverte. Il me parle de son travail, moi de mon libertinage, de nos envies, fantasmes. Le sien est à la fois banal et surprenant : un trio avec deux femmes rien de plus classique (surprenant d’ailleurs qu’en club il n’ait jamais eu l’occasion, mais à priori toujours partagé avec son cousin)… Surprenant parce qu’il prend la forme d’une semaine de vacances avec deux femmes, en totale liberté … de quoi laisser rêveuse …
Et puis à un moment … il m’attrape par la nuque et m’embrasse, langoureusement, voracement … de quoi réveiller des sensations agréables au creux du ventre et entre les cuisses … et de son côté aussi d’ailleurs … ses mains fortes n’hésitent pas à explorer mon décolleté, mes fesses … Hummm c’est trop bon !
Je lui parle moi de ma dernière envie … une soirée les yeux bandés, à me laisser faire totalement par un homme : attachée ou pas, me laisser surprendre, guider, porter … lâcher prise. Et ça lui parle, son côté dominant frétille dans son pantalon, je le sens … il est semble t il équipé, ayant fait quelques achats chez Démonia, le coquin …
L’heure de partir arrive, le Rosa ferme … On retrouve son cousin, un peu frustré, rien attrapé ce soir, ce qui est semble t’il rare … Qu’à cela ne tienne, je suis là, il entreprend donc de me charmer un peu, au cas où, c’est plus fort que lui … malheureusement, non seulement je connais son côté « je te pique à ton mec » mais en plus … je suis concentrée sur S alors il fait chou blanc. Et puis être celle qui lui tiens tête, ça me plait … une idée germe dans mon esprit, qui va effectivement se réaliser …

On rentre, O vient également, et sitôt arrivés S et moi reprenons là où nous en étions … debout près de la table, alors que O est juste à côté, nous nous embrassons, nous caressons, nous touchons, nous sentons et reniflons … il me tient fermement, mais taquine je lui résiste un peu, décidée à mener autant que possible le jeu … sa main dans mon pantalon, dans ma culotte, ses doigts forts qui me caressent, me pénètrent … la chaleur monte, nous sommes toujours debout. Mon pantalon descend, le sien s’ouvre et mes mains se font caressantes, malaxant son sexe chaud et déjà légèrement humide … il soulève mon pull et me mange les seins tout en fouillant mon intimité de ses doigts, tentant de me faire fontaine … mais je résiste, c’est bon de maîtriser un peu et son corps et la situation … et je sens le regard de son cousin sur nous … il n’hésite pas à nous parler « vous êtes beaux tous les deux » « ça fait un peu film érotique ». On en rit avec S, on sent son envie de se joindre. Mais je dis non … Je me mets à genoux pour sucer S, toujours aussi gourmande de queue … il est là debout, à ma merci, moi à genoux, le cul à l’air avec le cousin qui regarde, et je sens ce pouvoir, ce Girl Power que je détiens … car malgré tout, c’est moi qui décide et ils respectent ça. Je sens aussi leur complicité … les regards qu’ils échangent, les remarques « oh c’est trop bon cousin » « putain vous commencez à m’exciter tous les deux » comme une sorte de lien entre eux et en même temps de rivalité toute masculine … alors je choisit de jouer à fond sur cette compétition : pour une fois, c’est S qui va « gagner » … et O n’aura que le droit de regarder …
Il me met à quatre pattes, me caresse le cul, tout en interpellant le cousin « quel beau cul pas vrai cousin » … et ses mains qui reviennent me fouiller, tenter de me faire céder … je profite du plaisir, mais retiens les débordements.
Il me lève pantalon aux genoux, et s’apprête à me lécher lorsqu’on se rend compte qu’il m’a sans doute griffée involontairement, je saigne … ce plaisir là ne sera pas pour cette fois … je vais me nettoyer, les entends qui discutent … et reviens, rhabillée mais pas prête à partir.
S m’avait dit qu’il me ferait attendre, qu’on ne coucherait pas ensemble ce soir, et qu’il ne jouirait pas, je devais « le mériter » … un défi de cet ordre … je ne je me ferais peut être pas baiser ce soir, mais lui il allait jouir … ou je ne m’appelle pas C !!!!
Je lui dit que je n’avais pas fini moi … Alors il s’installe sur le canapé, je me mets à genoux devant lui et entreprends de le sucer à nouveau … comme j’aime le faire … commencer par lécher les couilles, les faire rouler doucement en bouche puis remonter le long de la hampe et prendre son gland entre les lèvres, l’aspirer, le caresser du bout de la langue, tourner autour comme une bonne sucette … son cousin me demande s’il peut voir mon cul … je le regarde deux secondes, et baisse le pantalon et la culotte, mais lui dit « tu regardes mais tu ne touches pas » … ce sentiment de triomphe de le voir obéir alors que je m’occupe de S, qui se pâme tout en souriant à son cousin … riant même de le voir penaud … O sort sa queue du pantalon, pour bien me montrer qu’il bande comme un taureau maintenant … et c’est jouissif …
Regardant S par en dessous, le sourire aux lèvres qui sont toujours autour de sa queue, je tente un léger mouvement du doigt autour de son petit trou … le voyant réagir favorablement, je continue mon avancée. Je lui demande carrément : « et je peux aller plus loin ? » ce à quoi il me répond « où tu veux » … hummm j’aime cette sensation de le voir céder, de voir son plaisir monter … je le laisse prendre sa queue en main, se branler alors que mon doigt s’aventure plus loin et commence un stimulation dont il semble profiter pleinement …
Sentiment grisant que de le sentir sous mon doigt, pas à ma merci mais presque, et son cousin qui regarde toujours la queue à la main … jusqu’à ce que S succombe et jouisse sur mes seins et sur lui …
J’ai le sourire jusqu’aux oreilles, S est à la fois détendu et hilare, le cousin flotte et a toujours sa queue à la main. Je fait remarquer à S que j’ai gagné, ce à quoi il me réponds « oh oui … mais c’est si bon de perdre comme ça ! » et à son cousin « putain c’est ma revanche cousin !!!! »
Un vrai plaisir et une surprise de me savoir aussi « salope » et maîtresse d’un jeu tel que celui là.
Comme quoi on se découvre sans arrêt …