En discutant avec un libertin aujourd’hui, je me suis posée des questions sur la façon dont le libertinage s’intègre à ma vie … et bon sang que c’est compliqué !
Vous connaissez cette publicité pour un yaourt, qui dit « une femme a un milliard de choses à faire dans la journée » ? Et bien parfois c’est ça. Plus sérieusement, chacune a ses propres contraintes : un travail prenant, une famille, des enfants, des passions … et le libertinage !
Et en la matière, chacune a sa façon de gérer, tout autant que ces messieurs, après tout nous n’avons pas le monopole des emplois du temps surchargés et des arbitrages permanents.
Pour ma part, j’essaie de jongler autant que je peux sans laisser de côté aucune facette, en fonction des moments. Mes enfants, comme d’autres parents divorcés, je les ais une semaine sur deux. Une semaine pour m’occuper d’eux, et une semaine pour m’occuper de moi. Avec en trame de fond la famille, les amis, le travail, la maison, les loisirs, sans oublier un peu de sommeil bref tout ce qui remplit les 24h d’une journée.
Alors je m’impose certaines règles de base qui me permettent de tenter de bien vivre chaque moment.
La plus importante est que je ne rencontre pas quand j’ai mes enfants : j’entends par là que je ne laisse pas mes enfants pour aller rencontrer un homme, ou aller à une soirée. Ceci étant, quand ils sont à l’école et que je n’ai pas de contrainte, je ne dis pas non.
Mais je ne me vois pas, un mercredi en journée, en période de vacances scolaires, ou lors d’une soirée, laisser les enfants à la maison (ce sont des ados, je sais que je peux les laisser, là n’est pas la question), m’échapper quelques heures pour aller prendre du plaisir avec un homme … ou plusieurs … ou des femmes … bref … aller baiser un coup dehors en les laissant à la maison.
Si j’avais mes enfants à demeure, libre uniquement un weekend sur deux, sans doute que cette règle serait bien différente. Parce que je n’oublie jamais que je suis aussi une femme, libre et libertine, et que mon équilibre doit être préservé.
Les autres règles sont plus ou moins flexibles, plus ou moins contournables, car les situations sont toutes différentes et chaque circonstance particulière.
Chacun a sa façon de vivre sa vie, avec ses règles, sa morale, ses contraintes et ses envies. Parfois, même si l’envie est forte, il faut mettre en balance tout un tas d’éléments.
Et hélas, parfois, la balance penche vers la raison plus que vers la passion … une sorte de pocker où l’on joue avec les cartes que l’on a. Parfois on peu bluffer, mais parfois on sait qu’il ne faut pas tenter le sort et « se coucher », ou justement ne pas se coucher !
Alors, n’en veuillez pas à quelqu’un de vous dire en toute sincérité que ce ne sera pas possible, et croyez la (ou le) s’il vous dit que ce n’est pas l’envie qui manque. Je peux comprendre la frustration, je peux comprendre la déception, mais ne reportez pas cela en étant un peu … insistant et en mettant l’autre mal à l’aise. Ce n’est pas juste, la frustration est des deux côtés.
J’essaie moi aussi d’appliquer ce principe … nous proposons, l’autre dispose en fonction de ses envies et surtout de ses possibilités … respectons tous cette règle de base immuable, dans le respect et la compréhension, et vous verrez que les choses se passeront au mieux …
Sur ce, je retourne à ma vie de maman … en attendant de vivre d’autres aventures …